Une idée folle ma passa en tête courant novembre 2013 : faire le tour de France à vélo. Des envies et des idées se pressèrent alors dans les méandres tortueux de mon cerveau. L’objectif était de cheminer en dehors des grands axes touristiques, de me confronter à cette France qui ne fait pas parler d’elle mais qui à l’avantage d’offrir de superbes paysages.

La plus grande ballade que j’avais fait jusqu’alors ne m’avait mené qu’à Josselin, à 70 km de chez moi. N’ayant aucune expérience en matière de voyage à vélo, les questions d’itinéraire et de logistique étaient très nombreuses. Je ne compte même plus les heures passées à surfer sur Internet afin de répondre à toutes mes interrogations.

La construction de l’itinéraire fut longue et fastidieuse, l’élaboration du budget ennuyeuse et les questions de logistique rébarbatives. Pourtant, durant ce travail, ma tête était sur les routes de France que j’allais emprunter, songeant aux paysages qui allaient s’offrir à mes yeux. Avec l’expérience, je peux avouer que je n’ai pas été déçu.

Au final, ce fut 1850 kilomètres parcourus, 22000 mètres de dénivelé cumulés grimpés (et oui, la France n’est pas plate), 10 cols franchis, 0 panne et 0 crevaison et surtout plein de rencontres le long de la route. En dehors du fait que j’ai eu un vent de face pour toute la descente vers le Sud, j’ai bénéficié d’une météo particulièrement clémente d’un bout à l’autre de ma ballade (2-3 averses d’une demi-heure chacune maximum sur une seule journée).

Au-delà des fantastiques paysages et des belles rencontres, c’est l’errance que j’ai préféré : une sorte de sentiment de liberté extrême m’accompagna toujours sur l’asphalte des routes de notre beau pays.

La virée vélocipédique en France

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